Cinéma : » De l’ombre des oubliés » à « Mon Caporal » , le second film du réalisateur Congolais José Adolph Voto en avant-première à Bruxelles ce 9 Novembre
Il n’est plus l’ombre d’un oublié depuis la sortie du premier film du professeur Adolph Voto et son sacre par le roi de la Belgique. Ce 9 Novembre 2022, l’histoire du Caporal Kanyuku, c’est de lui qu’il s’agit, et celle de la Force Publique sera sur le grand écran à Bruxelles devant les parlementaires belges.
Le 9 novembre prochain est là sortie officielle du second film du réalisateur Congolais et professeur à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, José Adolph Voto. Après » l’ ombre des oubliés » qui mettait en scène 3 anciens combattants de la Force Publique Congolaise sous la colonisation belge, c’est au tour de « Mon Caporal » , second film du même réalisateur qui sera en avant-première à Bruxelles.

Ce second film s’appuie sur le Caporal Albert Kanyuku pour relater l’histoire de la Force Publique, à en croire le réalisateur et Directeur Général de Canalkin TV, José Adolph Voto.
Dans ce documentaire, le Caporal Albert Kanyuku, acteur principal et les historiens passent en revue et révèlent au Monde, à la Belgique actuelle et aux Congolais d’aujourd’hui ce qu’a été l’apport militaire et économique du Congo-Belge au royaume de la Belgique.
» Lorsque la Belgique a été envahie lors de la seconde guerre mondiale et que le gouvernement belge s’est retrouvé en exil, c’est le Congo qui a assuré la survie de la Belgique. Les Congolais ont contribué économiquement en travaillant gratuitement pour l’effort de guerre et militairement en combattant pour le compte de la Belgique sur plusieurs fronts. C’est grâce à l’effort des Congolais que la Belgique occupée s’en est sortie sans dette et c’est grâce à l’uranium du Congo dont la vente a servie à la reconstruction de la Belgique que les Alliés ont remporté la guerre « .

Un message qui vaut la peine d’être délivré dans un contexte où la Belgique veut revisiter le passé colonial et que la République Démocratique du Congo est en proie à une guerre et une insécurité qui ne dit pas son nom.
Outre la projection au Parlement Belge, une seconde projection de « Mon Caporal » est prévue à l’hôtel de ville de Bruxelles pour le grand public.
Alain St. Bwembia