Face à Face Félix Antoine Tshisekedi et les élus de Kinshasa : le vécu quotidien des kinois et congolais au cœur de cet entretien.

Face à Face Félix Antoine Tshisekedi et les élus de Kinshasa : le vécu quotidien des kinois et congolais au cœur de cet entretien.

Plusieurs questions sociales taraudent les esprits depuis l’accession de Félix Antoine Tshisekedi au pouvoir. Loin d’offrir le changement tant souhaité, le pouvoir actuel peine à apporter des solutions aux préoccupations socio-économiques de la population. En proie aux multiples problèmes et récurrents de l’insécurité dans la capitale, à l’Est du pays, des soucis de desserte en eau potable et d’électricité, les populations congolaises triment. 

C’est pour en discuter que le président de la république Félix Tshisekedi, le chantre du « peuple d’abord«  a reçu en audience hier des députés nationaux de la ville province de Kinshasa à son bureau de travail dans la Cité de l’Union Africaine. Conduite par Godard Motemona, cette délégation des élus a, avec le président de la république, abordé plusieurs questions   au cours de cet entretien.

Il est important de retenir qu’au cours de cette entrevue avec les élus de la capitale, le président de la république a lâché : « Je critiquais mes prédécesseurs quand j’étais dans l’opposition, mais devenu Président de la République, j’ai compris que tous les problèmes que nous avons de l’Est avec l’insécurité jusqu’à la corruption caractérisée, c’est l’homme congolais lui-même à la base » comme pour justifier les maux qui rongent la République Démocratique du Congo et la lenteur que prend sa coalition à faire bouger les lignes.

Pour l’un des élus de la capitale congolaise, tout est urgent à Kinshasa et il y’a nécessité d’agir pour soulager tant soit peu la misère de la population. Bénéficiaires de 2 mois de gratuité de facture d’eau et d’électricité, les kinois restent mal desservis par les services de la Régideso et de la Société Nationale d’électricité; et l’insécurité bat son plein dans le pays avec des tueries à l’Est et une milice démantelée en pleine capitale la semaine dernière.

Mario Ambongo

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