Insolite : Deux jeunes aventureux brazzavillois de 14 et 10 ans découverts vivants dans le compartiment du train d’atterrissage avant d’un Airbus à l’aéroport N’djili
Ils ont pris le risque malgré leurs jeunes âges. Le risque de vouloir aller sans passeport et billet d’avion à l’Eldorado français, en prenant place dans le compartiment du train d’atterrissage avant de l’Airbus d’Air France, la nuit du jeudi 06 Octobre. Deux petits jeunes garçons brazzavillois, ont bravé la peur et l’insécurité dans le but de s’offrir une nouvelle vie en Europe. Malheureusement ou heureusement pour eux, ils ont été découverts à l’aéroport de N’djili et remis à la Direction Générale des Migrations à Kinshasa.
Chris Junior et Ismaël Junior, c’est d’eux qu’il s’agit, âgés respectivement de 14 ans et 10 ans de nationalité congolaise (Brazzaville), ont eu la vie sauve après que, le pilote du vol de l’Airbus qui inspectait les trains d’atterrissage de l’avion, les ait découvert; nous a confié une source aéroportuaire qui a requis l’anonymat. Les deux enfants seront confiés aux autorités brazzavilloises. Les deux jeunes aventureux ont pris place dans le compartiment du train d’atterrissage avant de l’Airbus d’Air France qui assurait le vol Brazzaville-Paris avec escale à Kinshasa.
Chris Junior et Ismaël Junior, habillés légèrement, ont eu la vie sauve parce que le vol Brazzaville-Kinshasa se font à basse altitude et ne dure que quelques minutes. N’eût été la vigilance du pilote, les deux enfants brazzavillois auraient-ils survécu ? Seul Dieu le sait ! Le Vol Kinshasa -Paris, dure plusieurs heures (8 heures environ) et s’effectue à haute altitude ( 9.200 à 12.000 mètres au-dessus du niveau de la mer) et les températures dans un espace comme le compartiment de train d’atterrissage se situe en dessous de 0° Celsius. Dans ces conditions, les jeunes aventureux, auraient-ils vraiment survécu ? Certaines personnes adultes qui ont tenté l’aventure ont été découvertes mortes et congelées à destination, alors que certaines autres pour de vol de 3 heures ont eu la vie sauve.
Cet acte de courage des enfants mineurs à la recherche du bien-être ailleurs, devrait interpeller les autorités politiques des pays africains à réellement œuvrer pour la paix et la prospérité de leurs concitoyens. Cet acte met également en cause la sûreté de nos aéroports.
Alain St. Bwembia