Jean Marc KABUND mérite une grâce présidentielle (Tribune de Bienvenu Manzanza)
À la veille de la commémoration de nos illustrés héros nationaux Patrice Emery Lumumba et Laurent Désiré Kabila, notre pays ne s’est jamais porté aussi mal. Crise sécuritaire à L’EST, précarité sociale, flambée de discours divisionnaire à l’approche des élections, etc.
En tant que garant de l’intégrité territoriale et impulseur du bien être national, il est temps que le Président de la République se démarque en se plaçant au-dessus de la mêlée pour sauver le navire Congo entrain de chavirer.
L’opinion a fort malheureusement constaté que pour la première fois depuis son accession à l’imperium, le Président Félix Tshisekedi n’a pas fait le traditionnel message de fin de l’année à la Nation. L’occasion appropriée pour non seulement adresser ses meilleurs voeux à ses compatriotes, mais aussi de gracier ou de commuer la peine des prisonniers qui ne présente aucun risque sur la sûreté et la stabilité de l’Etat.
C’est à ce titre que nous déplorons le traitement injuste et inique infligé à l’honorable Jean Marc KABUND, qui croupit dans les geôles en dépit de la décision de la Cour se cassation de le placer en résidence surveillée.
Loin de rentrer dans le fonds de son dossier dont l’acharnement ne fait l’ombre d’aucun doute alors que les faits qu’il a dénoncé ferait de lui un candidat à l’Oscar du courage politique sous d’autres cieux, nous estimons à juste titre que le Président de la République ne doit pas laisser la voix des faucons triompher.
Pour tous les bons et loyaux services rendus à la Nation depuis la lutte pour l’obtention de l’alternance et la mise à terre de l’effroyable FCC de triste mémoire, l’énergie et l’aura populaire de Jean Marc KABUND mérite d’être au service du redressement de la République Démocratique du Congo.
Après les déceptions et les déboires causés par les frappes dont les auteurs gravitent autour de lui, nous sommes donc convaincu que le Président Félix Tshisekedi ferait œuvre utile en puisant dans ses dernières réserves de magnanimité pour réhabiliter Jean Marc KABUND, ce digne fils et héritier politique du sphinx.
Une sagesse chinoise dit que quand les ongles poussent, on ne coupe pas les doigts
Bienvenu MANZANZA