RAM : Félix-Antoine Tshisekedi floue à nouveau la population à Tshikapa

RAM : Félix-Antoine Tshisekedi floue à nouveau la population à Tshikapa

En tournée dans les provinces du Grand Kasaï, le Président de la République Démocratique du Congo a foulé, dans la matinée, le sol de Tshikapa. En marge de ce voyage, Félix-Antoine a évoqué l’épineuse question de la taxe RAM avec la société civile de Tshikapa, représentée par plusieurs organisations dont le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA.

Au cours de cet entretien, le président de la république a reconnu avoir lancé la taxe RAM et qu’au départ, il n’était pas prévu que les abonnés paient mais plutôt les opérateurs mobiles : « …Cette question n’était pas quelque chose de prévu pour que les abonnés paient quand j’avais lancé ce programme. C’était plutôt à la charge des opérateurs économiques… », a déclaré le Chef de l’État.

Réagissant au propos du Chef de l’État, le Docteur Jacques Isongo, l’un des communicateurs et militant de la LUCHA,  » le Président Tshisekedi reconnaît enfin publiquement que c’est lui le géniteur de cette taxe. » Une assertion qui confirme l’indiscrétion du vice-président de l’Assemblée Nationale Jean-Marc Kabund lors d’une réunion avec les députés de l’Union Sacrée à Fleuve Congo Hôtel.

Jacques Isongo fait savoir par ailleurs que le Président Félix-Antoine Tshisekedi devrait arrêter de promettre de mettre fin à cette vaste escroquerie à ciel ouvert et d’argir pour sa suppression après l’indignation de la population et les recommandations de deux chambres du parlement.

 » Après avoir entendu l’indignation générale du peuple, les recommandations des députés nationaux et sénateurs… pourquoi n’avait-il pas stopper cette escroquerie? À la place, le président promet de réajuster cette situation. Encore des promesses, rien de concret. », a réagi le Docteur Jacques Isongo dans un entretien à bâton rompu avec votre rédaction.

La très controversée taxe RAM lancée par l’Autorité des Régulations de Poste et Télécommunication du Congo (ARPTC), un service rattaché à la présidence, continue à faire couler encre et salive. Pour mille fois qu’un citoyen aura changer de smartphone, mille fois il paiera cette taxe censé vérifier la conformité de son smartphone. Une conformité aux normes internationales que les services de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et les services de la Direction Générale des Douanes et Assises (DGDA).

Rappelons par ailleurs que le Conseil des Ministres avait décidé au regard des recommandations de l’Assemblée Nationale de supprimer le paiement de cette taxe pour les appareils mobiles de la seconde génération. Mais elle continue à exister et tourmenter les utilisateurs de smartphones de la 3è génération en montant.

Alain St. Bwembia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *